PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016
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LE DIAGNOSTIC PATRIMONIAL
LE PATRIMOINE PAYSAGER
Les côteaux du Puy-de-Peyronère conservent leur vocation agropastorale. Les paturages sont de grandes
dimensions, mais maillés de haies, de manière à favoriser le maintien de la biodiversité.
Ces dégagements doivent être maintenus afin de permettre une bonne mise en valeur
du site. Les coteaux du Puy de Peyronère sont également un prolongement naturel
aux cheminements piétons de la vallée de la Monne et de fait leur conservation ou
aménagement doit être encouragé. C’est en effet la plus proche entité paysagère
capable d’offrir des points de vue en surplomb du bourg.
Enjeux des coteaux du Puy de Peyronère :
• Prendre la mesure de la sensibilité paysagère de ce territoire et organiser sa
conservation et mise en valeur.
• Maintenir l’activité agricole du site afin de lutter contre l’enfrichement et maintenir
les dégagements visuels.
• Assurer la valorisation du site : circuits piétonniers continus, dégagement des vues
vers la ville, le château, le parc, ou depuis la ville sur le « grand paysage ».
II.1.2.3 - Constats et enjeux à l’échelle du territoire communal.
Constats : Synthèse
• Une grande richesse des paysages, dans ses grandes dimensions et dans les proximités
• Un paysage original doté d’un relief inversé au sein d’une vallée de grandes
dimensions, à coteaux larges.
• Un bourg établi en situation de domination physique et paysagère, doté d’éléments
émergents.
• Un relief vallonné qui entraine d’importants effets de covisibilité mais qui apporte les
principales aménités paysagères
• Un paysage façonné par l’homme : labourages et pâturages, terrasses…
• Les terrains métropolitains parmi les plus jeunes de France !
• De très nombreuses protections environnementales : ZNIEFF, Natura 2000, ZICO…
Enjeux : Entités paysagères.
• S’appuyer sur le relief pour limiter l’impact des nouvelles constructions.
• Conserver la qualité des paysages en organisant le maintien des activités pastorales
et limiter l’enfrichement.
• Limiter la banalisation des paysages, en périphéries des zones urbanisées, sur les
espaces ruraux, en lien avec l’évolution des pratiques agricoles et forestières.