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PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016
La vue 3 est établie depuis le Crest. Tallende, Saint-Amant-Tallende et Saint-Saturnin paraissent
ne former qu’un ensemble urbain continu, niant l’origine distincte et spécifique des trois bourgs.
LE DIAGNOSTIC PATRIMONIAL
LE PATRIMOINE PAYSAGER
Secteur 3 : Depuis différents points de la route départementale.
La route départementale serpente à flanc de coteaux tout au long de la vallée de la
Veyre, et constitue un élément du paysage à part entière. Diverses aires aménagées
permettent au visiteur de s’arrêter afin de contempler le panorama.
En aval, l’avant-plan sera constitué des bourgs de Saint-Amant Tallende et de Tallende.
Les trois bourgs donneront toutefois l’impression d’une urbanisation continue, faisant
disparaître la structure des trois bourgs anciens. Bien qu’un retour à une délimitation
stricte des bourgs soit impossible, inciter à la préservation du couvert végétal, ou à la
plantation de nouveaux arbres, peut produire des effets très positifs.
L’arrière-plan est constitué par les coteaux de Randol, sur lesquels est bâtie l’abbaye
éponyme. Ils forment un espace bocagé préservé, l’urbanisation étant située en
contrebas. De fait, la silhouette du château et de l’église se détachent très distinctement
du fond et sont valorisés. Bâtir ces coteaux dégraderait ainsi fortement la perception du
bourg de Saint-Saturnin. Les gorges de la Monne sont également bien visibles.
Depuis l’aire aménagée pour les visiteurs, la rue Noble est admirablement mise en
valeur. La structure urbaine est complètée par la silhouette du bourg et de l’église.
L’impact du mitage paysager au sein de la Cheire est en revanche très fort, même en
été.
Plus en amont, à hauteur du bourg, les vues depuis la route départementale sont assez
proches de celles que l’on a depuis la côte Chadrat. Plus proche de la Cheire, son
couvert végétal est toutefois plus imposant ; et les constructions contemporaines bien
moins visibles que depuis des positions plus élevées, ou plus en aval. Seuls le château
et l’église émergent durablement du paysage, et se détachent sur le fond constitué par
les coteaux du Puy-de-Peyronère.