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PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016

La géothermie haute énergie, destinée à la production d’électricité, n’est pas

envisageable sur le territoire communal.

Dans les deux cas, la taille des installations rend l’exploitation de cette énergie

incompatible avec les enjeux de conservation de la qualité paysagère du territoire

communal.

La géothermie domestique par pompe à chaleur

Le principe de la géothermie domestique est de récupérer les calories emmagasinées

par le sol ou par l’eau. L’ensemble du territoire français possède des nappes aquifères

superficielles pouvant être exploitées par des pompes à chaleur ; mais des études

localisées sont toutefois nécessaires. De plus, leur potentiel n’est pas infini, de fait la

surexploitation des nappes doit être évitée.

Les pompes à chaleur sont une alternative avantageuse au mode de chauffage électrique

traditionnel. Il en existe différentes sortes, selon le milieu dans lequel sont prélevés les

calories et selon le fluide utilisé pour chauffer le logement : air/air, eau/eau, air/eau,

etc. Ces installations nécessitent de mettre en place un champ de captage, soit vertical

(profondément ancré dans le sol) soit horizontal (réseaux de tubes enterré à faible

profondeur), dimensionné en fonction de l’orientation et des besoins énergétiques du

bâtiment, lui-même relié à une pompe à chaleur permettant le transfert d’énergie.

Ces capteurs, notamment horizontaux, nécessitent des surfaces importantes de terrain,

qui doivent être laissées libres de toutes constructions ou de toute végétation à racine

profonde, et une nature de sous-sol adéquat. Les captages horizontaux peuvent donc

avoir un impact non négligeable sur le paysage. Par ailleurs, il y a contradiction avec

la volonté de maintenir un couvert végétal dense en secteur pavillonnaire. Les captages

verticaux, bien que plus compacts, nécessitent toutefois d’avoir au minimum un jardin,

ce qui n’est nécessairement le cas à Saint-Saturnin dans les anciens quartiers denses.

Dans le bâti ancien, il est préférable de mettre en place des systèmes utilisant l’eau plutôt

que l’air, notamment pour la distribution (radiateurs existants, planchers chauffants).

Une attention particulière devra être portée sur l’emplacement et l’encombrement de

la pompe à chaleur. Les pompes à chaleur air/air sont de manière générale à éviter, car

d’une part elles nécessitent un ventilateur extérieur - altérant donc l’aspect du bâti,

d’autre part elles procurent un confort peu adapté au bâti ancien.

Sur la commune, on peut toutefois envisager le développement de la géothermie

domestique suivant divers procédés, dans des circonstances précises. Ainsi, à proximité

des cours d’eau, utiliser la température relativement stable de l’eau est envisageable.

Dans les secteurs agricoles isolés (fermes) la technique d’un champ de captage en

En bas le principe du puits canadien.

LE DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL

ENERGIES RENOUVELABLES