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PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016

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pleine terre peut être envisagée quand la qualité du terrain s’y prête, l’espace étant

disponible.

Le puits canadien

Le principe du puits canadien est simple : il s’agit de faire circuler de l’air ambiant

extérieur, ou de l’eau glycolée, dans une canalisation enterrée à une profondeur

suffisamment importante pour que la température des sols soit constante, été comme

hiver. L’air, ainsi chauffé ou refroidi en fonction de la saison, est ensuite introduit

dans le bâtiment. Un autre système de production de chauffage demeure nécessaire en

hiver, en guise d’appoint. En été le puits canadien permet de rafraîchir naturellement

l’intérieur des habitations.

Ce dispositif est particulièrement adapté dans les quartiers pavillonnaires où le volume

des habitations reste raisonnable et où chaque parcelle dispose d’un espace libre

suffisant pour permettre sa mise en place et son bon fonctionnement. En revanche

il n’est pas envisageable dans les zones trop denses ou dans le cadre de logements

collectifs lorsque le volume intérieur à tempérer devient trop important. De plus, il

nécessite une ventilation mécanique contrôlée pour fonctionner, ce dont disposent peu

de logements anciens.

L’énergie hydroélectrique

L’énergie hydromécanique est connue depuis l’antiquité notamment pour moudre le

grain. Elle sera par la suite beaucoup utilisée dans les usines de foulages et l’industrie

textile en général. Il faut attendre le XIXe siècle pour que les premières roues à aubes

servent à produire de l’électricité. C’est l’ingénieur Aristide Bergès qui, en France, va

développer puis populariser l’exploitation de « la houille blanche. »

Les centrales hydroélectriques

L’implantation d’une centrale hydroélectrique demande la présence d’un grand cours

d’eau avec un débit important et régulier, couplé à une rupture de niveau permettant de

créer une différence de pression (cascade naturelle ou barrage de retenue) suffisante.

La présence de plusieurs cours d’eau à Saint-Saturnin ne permet pas pour autant de

telles installations, débits et ruptures de pentes étant trop faibles.

De nombreuses micro-centrales existent aujourd’hui en France. Les anciens

moulins saturninois pourraient potentiellement être reconvertis.

LE DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL

ENERGIES RENOUVELABLES