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PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016

Différentes rues des faubourgs, avec de multiples ambiances urbaines. Le gabarit des

immeubles, leur volumétrie, les matériaux utilisés, créent toutefois un aspect d’ensemble.

LE DIAGNOSTIC PATRIMONIAL

LE PATRIMOINE URBAIN

II.2.4 - Les faubourgs de Saint-Saturnin.

Les faubourgs ont une structure urbaine très différente du celle du bourg puisqu’un

réseau triangulé laissant une place importante aux vides (places, jardins, cœurs d’îlots)

se substitue à une organisation linéaire. En revanche, les rues conservent un caractère

médiéval du fait de leur relative étroitesse et de leur sinuosité. Elles ne semblent

également avoir fait l’objet d’aucun plan de régularisation ou d’élargissement.

Les espaces urbains y sont toutefois plus variés que dans le bourg en ce sens que la

présence végétale est très marquée. Entre les différentes centralités de la commune, qui

s’organisent en hameaux, en places, les distances peuvent en effet être suffisantes pour

que l’espace ne soit pas entièrement bâti. Ces espaces «libres» ; souvent transformés

en jardins et dédiés à l’agriculture de subsistance, sont à maintenir et doivent être à ce

titre préservés de nouvelles constructions.

Ce sont dans les faubourgs que les développements de murs et murets sont les plus

importants. On y trouve également de nombreux portails.

Les rues des faubourgs.

Les rues des faubourgs conservent un caractère médiéval marqué, du fait notamment

de leur étroitesse. Elles sont d’une largeur supérieure à celle de la rue Noble, entre

cinq et sept mètres, l’espace étant moins contraint. Ces dimensions correspondent

aux gabarits moyens habituels pour des rues tracées «par l’usage» ; ce dont atteste

également le caractère sinueux de ces rues. Certains espaces concentrent principalement

des activités résidentielles (rue de Rochemanie) ou agricoles (rue des Granges) ; elles

peuvent être très fortement bâties, à l’image de la rue du Marché, ou plus dégagées. En

l’absence d’un édifice, la délimitation entre espace public et privé se fera à l’aide d’un

mur en pierre conçu de manière à préserver l’intimité des propriétaires, haut d’environ

deux mètres. Peu d’édifices sont bâtis en retrait ; en revanche, les front bâtis sont

relativement discontinus, du fait notamment de la densité des accès aux arrière-cours.

La diversité des caractéristiques de ces rues - ou plutôt du bâti les délimitant - génère

une multitude d’ambiances, aucune rue n’étant similaire à une autre. En revanche, les

matériaux employés, les gabarits communs, harmonisent cet ensemble particulièrement

hétérogène.