PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016
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LE DIAGNOSTIC PATRIMONIAL
LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL
La chapelle Sainte-Ma(g)deleine
Il semble que l’origine de l’édifice, sa fonction première et sa date d’édification soient
assez mal connues. Elle remonterait au XI° siècle. L’édifice se compose d’une nef
unique voûtée en berceau, le chœur étant voûté en cul-de-four. Elle est transformée
durant la guerre de Cent Ans et fortifiée par l’ajout d’une tour semi-circulaire qui
possédait son répondant de l’autre côté de la place. Cette tour existe encore aujourd’hui.
Au XVII, XVIII° siècles elle servait de baptistère et de lieu de veille mortuaire. Elle est
ensuite devenue habitation après la Révolution, puis école en 1844, et enfin achetée par
la commune qui l’a rénovée et transformée en lieu d’exposition.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Garde
Elle a été bâtie en 1857. L’édifice est à un seul niveau, mais précédé d’une façade dotée
d’un portail à deux niveaux inspiré des églises de la Renaissance italienne. Une vierge
est logée dans la niche du premier niveau. L’édifice, très soigné, est en pierre de lave et
enduit à la chaux blanche. Elle porte l’inscription «Posuerunt me custodem» (ils m’ont
placée gardienne), ce qui consacre Notre-Dame-de-la-Garde.
Elle était un lieu de procession trois fois dans l’année : lors de la Fête-Dieu, on l’ornait
d’un reposoir abondamment fleuri. Le 15 mai, fête des conscrits, il incombait aux
jeunes hommes d’y porter la statue de la Vierge, tandis que le 15 août c’était au tour
des jeunes filles.
En haut ; la chapelle Sainte-Anne, petit édifice marquant un carrefour rural.
En bas, la chapelle Notre-Dame de la Garde, du XIX° siècle.