Table of Contents Table of Contents
Previous Page  160 / 356 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 160 / 356 Next Page
Page Background

160

PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016

extérieure. Enfin, dans le cas d’un bâtiment sur rue, leur installation nécessite des

autorisations d’occupation du domaine public et les raccords avec les édifices mitoyens

à l’alignement peuvent présenter d’importantes difficultés.

Il n’est pas possible d’isoler un mur simultanément à l’intérieur et l’extérieur des

logements avec des isolants traditionnels (polystyrène, laine de verre, laine de roche...)

car, à l’instar des enduits en ciment, cela entraînerait une accélération du pourrissement

de la pierre en lien avec son incapacité à réguler son hygrométrie.

- L’isolation extérieure par enduits isolants à base de chaux.

L’isolation extérieure par enduits isolants est plus coûteuse qu’une isolation extérieure

traditionnelle. En revanche, en sus des avantages inhérents à l’isolation extérieure,

l’isolation par enduits s’avère plus respectueuse du bâti ancien car elle ne masque pas

les modénatures ou ornements de l’édifice du fait de sa faible épaisseur (3 à 5cm).

Celui-ci peut également être appliqué sur les linteaux et tableaux sans perte de jour,

ce qui n’oblige pas au remplacement des menuiseries. Ses performances sont donc

meilleures, le bâtiment étant mieux isolé.

L’isolation des toitures.

L’isolation des combles d’une toiture est importante, cette dernière étant le premier

poste de déperdition énergétique à l’échelle d’une maison individuelle ou d’un petit

édifice mitoyen, soit environ 30%. Les combles méritent donc d’être isolés, quelque

soit l’usage auquel on les destine.

Les combles sont constitués par le vide laissé par la charpente. Ces espaces protègent

les lieux de vie du contact direct avec l’extérieur, en atténuant considérablement les

variations de température et d’humidité : ce sont des tampons.

Les combles doivent demeurés ventilés, afin d’assurer la pérennité de la charpente.

Il faut donc privilégier les matériaux respirants, c’est à dire capables de gérer les

échanges de vapeur d’eau et de rester stables à l’humidité, sans la confiner. La laine de

bois répond à ces exigences. Les éventuels matériaux de plafonnement et d’habillage

intérieur doivent aussi laisser transiter la vapeur d’eau ; le plâtre est ainsi souvent

utilisé à cet usage.

Sont à prohiber les produits étanches et particulièrement les isolants minces qui

présentent de moindres performances techniques et impliquent le confinement de

la charpente. On évitera également les essences de bois nécessitant des traitements

L’isolation des toitures entrainant surélévation a un impact très important sur

le bâti, et conduisent à une dégradation de la qualité du paysage urbain.

LE DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL

BATI ET ENERGIES