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PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016

Les enduits couvrants permettent de limiter les échanges thermiques

avec l’extérieur, et donc les déperditions non contrôlées.

III.2.2 - Bâti existant : améliorations thermiques, économies d’énergie.

Les objectifs d’économie d’énergie

La France s’est fixé comme objectif de réduire de 75% ses émissions de gaz à effet de

serre, et notamment de CO², d’ici à 2050. Le secteur du bâtiment est particulièrement

concerné par cet engagement, car de tous les secteurs économiques, il est le plus gros

consommateur d’énergie, et l’un des plus gros émetteurs de CO² : il représente 43% des

consommations énergétiques françaises et 25% des émissions.

En raison du faible taux de renouvellement du parc de bâtiments français, l’effort

doit porter principalement sur les bâtiments existants. De nombreux dispositifs

accompagnent donc le bâti vers plus d’efficacité énergétique, notamment les

réglementations thermiques (RT). Celles-ci s’appliquent au bâti existant (RT existant

globale ou «par éléments») ou neuf (RT neuf) et leurs exigences sont régulièrement

rehaussées.

Dans le bâti existant courant (moins de 1000m² de surface), la performance énergétique

de l’édifice n’est pas évaluée à l’échelle du bâti, mais au regard des différents éléments

composant le bâti (équipements, notamment). C’est la réglementation thermique «par

éléments». Les performances minimales de ces équipements est fixée par la loi («arrêté

du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique

des bâtiments existants») sous forme d’objectifs à atteindre lors d’opérations de

rénovation. Les réglementations thermiques «neuves» ne s’appliquent pas.

Les éléments concernés par la réglementation technique «par éléments» sont les

suivants : ventilation mécanique, parois opaques, eau chaude sanitaire, parois vitrées,

refroidissement, éclairage, chauffage, énergies renouvelables (bois).

Le bâti ancien (édifié avant 1948) prend une place particulière au sein de ces dispositifs,

en raison de ses caractéristiques thermiques et hydriques spécifiques. Au nom du

principe de précaution, on cherche à ne pas imposer des travaux qui pourraient nuire à

la pérennité de l’édifice. De fait, des dérogations sont intégrées dans la réglementation

thermique «par éléments» : ainsi, l’isolation des parois opaques n’est pas exigée pour

les matériaux anciens (article 2, arrêté du 3 mai 2007) en raison du risque de non-

compatibilité avec l’isolant.

Les labels

Plusieurs labels existent aujourd’hui ; les plus connus sont le label Effinergie

Rénovation (bâti édifié avant 1948) et BBC-Effinergie Rénovation (bâti édifié après

LE DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL

BATI ET ENERGIES