PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016
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LE SITE DE SAINT-SATURNIN
HISTOIRE ET EVOLUTION DE LA COMMUNE
Le taux de logement vacant est passé de 3 à 11% en 10 ans (de 13 à 59). Cela traduit un
déplacement des logements, donc une inadaptation des édifices anciens aux atteintes
contemporaines. Le SCOT fixant un objectif de 100 nouveaux logements pour la
commune sur 18 ans, la reconquête de ces vacances est un enjeu important.
Économie
En 2009 540 résidents sont considérés comme «actifs» dont 6,4% de chômeurs, soit un
taux inférieur à la moyenne nationale. Aux 500 actifs ayant un emploi correspondent
215 emplois sur la commune. De fait, les migrations journalières sont importantes, une
majorité des actifs travaillant à l’extérieur : 414 des 500 actifs travaillent en dehors de
Saint-Saturnin (82,8%). En 1999, 85% des actifs travaillaient à l’extérieur.
Signe d’une bonne santé économique, l’indicateur de concentration d’emploi est passé
de 30,2 à 42,9 entre 1999 et 2009. En d’autres termes, le nombre d’emplois disponibles
sur la commune a progressé bien plus rapidement que le nombre d’actifs ayant un
emploi. Le taux d’activité des 15 ans et plus est quant à lui passé de 61,9 à 65,4%.
Les plus gros employeurs sont le secteur public ou assimilé : Mairie, Syndicat Mixte de
la Vallée de la Veyre et de l’Auzon, école de la Monne, Collège Saint-Joseph. La plus
grosse entreprise privée, Schmitt Aliment Bétail, totalise quinze salariés.
Il n’y aucune industrie implantée (hors secteur de la construction) sur la commune. Le
secteur agricole représente 12% des emplois (4% sur la CC des Cheires).
Vocation agricole
La commune appartient à la région de la Limagne Viticole.
La question agricole est importante dans un paysage façonné par l’homme, comme à
Saint-Saturnin. Le maintien des activités traditionnelles est gage de la conservation
d’un patrimoine paysager, aujourd’hui qualitatif. A l’inverse, un déclin agricole mène
de manière certaine à une fermeture des paysages, déjà en cours sur certains secteurs
de la commune (la Cheire notamment), mais pour le moment globalement préservés.
Les surfaces de terres labourables et les effectifs des cheptels bovins augmentent
depuis plusieurs décennies. Les forêts sont jeunes, issues de la déprise agricole.
Certaines forêts ont une vocation de production épisodique, de conservation (Gorges
de la Monne) ou d’exploitation. D’autres ne sont pas exploitées. La problématique
principale de ce territoire consiste en l’usage fait des terrains : terres labourables,
friches, urbanisation ?