DÉPARTEMENT DU PUY-DE-DÔME | Saint-Saturnin | A.V.A.P. | Règlement | Octobre 2016
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1A-1. 2. Mouvements de sols
- Les plateformes, terrasses et talus nouveaux seront définis en accord avec le paysage
naturel environnant et selon une vision paysagère globale.
- Les déblais-remblais importants ne sont pas autorisés : limités à 1m maximum.
- Les enrochements sont interdits.
-Apropos des ouvrages structurels accompagnant les mouvements de sols (soutènements
…) se reporter à l’article «
1A-4. Murs de soutènement et murs de clôture »
.
R
La logique d’adaptation au terrain est essentielle ; des soutènements bien ap-
pareillés pourront être utilisés, en raccord avec les architectures environnantes.
1A-2. PARCELLAIRE ET EMPRISES BÂTIES
1A-2. 1. Tracé parcellaire
- Les voies anciennes doivent conserver leur tracé et leur continuité visuelle afin de
mettre en valeur les structures bâties et leur rapport à l’espace public et privé.
- Dans le cadre d’un regroupement de parcelles, la lisibilité du découpage parcellaire
d’origine pourra être imposée dans l’architecture des nouveaux immeubles :
modénatures et teintes des façades, hauteurs variées de l’immeuble, discontinuité des
corniches, etc.
- Toute modification de structure (agencement, proportion, trame parcellaire …) se fera
dans l’esprit de ce qui les caractérise.
1A-2. 2. Espaces libres protégés
- Les secteurs repérés comme espaces urbains remarquables ou espaces à caractère
végétal remarquable (potagers, espaces verts, parcs d’agrément, jardins étagés) ne
peuvent pas être bâtis. Les constructions nouvelles ne sont pas autorisées sauf celles
strictement nécessaires à leur entretien et leur bon fonctionnement, dans le respect des
caractéristiques paysagères dominantes de ces espaces.
DISPOSITIONS RELATIVES AU PAYSAGE, ESPACE URBAIN ET ESPACES EXTÉRIEURS - SECTEUR S1 D’INTÉRÊT ARCHITECTURAL ET URBAIN
Parcellaire et emprises bâties
Les terrassements doivent être pensés de manière à s’insérer au mieux dans le paysage
environnant, en limitant leur hauteur, notamment.
Les constructions neuves ne doivent pas s’inscrire en rupture d’échelle par rapport
aux constructions existantes. Le parcellaire existant doit être respecté, afin d’assurer
l’insertion du nouveau bâtiment dans le paysage urbain environnant.