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PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016

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LE DIAGNOSTIC PATRIMONIAL

LE PATRIMOINE URBAIN

Le XIX° siècle a divers impacts sur la commune, le plus notable étant la percée de la rue Principale. Celle-

ci sera bordée d’édifices nouvellement construits - et alignés - ou adaptée à d’anciens tracés.

II.2.7 - La rue Principale et le XIX° siècle.

En 1870 la rue Principale est percée. S’insérant intelligemment dans les délaissés urbains

ou dans les jardins des habitations, elle ne nécessite que très peu de démolitions. La rue

lie entre elles les différentes places des faubourgs de Saint-Saturnin : place du Marché,

du Huit mai, place d’Issac... Elle permet notamment l’évitement de la rue Noble, au

tracé particulièrement étroit, et entraînera de fait la migration des commerces depuis la

rue Noble ou la place de l’église vers la rue Principale, suivis par la suite de différentes

institutions, à l’image de la mairie.

La rue est tracée selon les standards du XIX° siècle, elle offre une largeur conséquente

(9,50mètres contre 4mètres pour la rue Noble) et est rectiligne lorsque cela était

possible, c’est à dire pendant la traversée de jardins.

La rue est bordée d’édifices pour l’essentiel bâtis au XIX° ou au début du XX° siècle.

Ils ne diffèrent pas fondamentalement des édifices antérieurs. En revanche, ils peuvent

former des front bâtis de grande longueur sur les sections rectilignes de la rue. Ces

paysages sont en soit une nouveauté de ce siècle à Saint-Saturnin.

II.2.8 - Les extensions récentes et le XX° siècle.

Le XX° siècle modifie de manière importante le réseau de voiries de la commune.

Peu de voies sont effectivement tracées, mais beaucoup de sentiers sont rendus

carrossables, élargis et goudronnés, puis livrés à l’urbanisation pavillonnaire, no-

tamment dans la Cheire, au nord du bourg et des faubourgs. Beaucoup de ces allées

ont par ailleurs conservé le nom de «chemins» : Chemin de Verny, de Naja, de Pierre

Froide, de Bernardy, de Vocan, du Bec... Ces rues, pour l’essentiel liées à la desserte

locale, présentent de nombreux traits peu qualitatifs : diversité des clôtures et portails

peu amènes et en rupture avec la tradition locale, jardins réduits à l’essentiel (gazon)

caractère routier lié à l’enrobé, caractère banal des édifices... Elles mènent à la bana-

lisation du paysage et des entrées de ville.

Le hameau de Pagnat, ayant totalement disparu à l’exception du moulin, a semble

t-il mené à l’abandon et disparition d’un certain nombre de voiries de desserte de ce

hameau.

La communication avec les autres communes s’améliore progressivement tout au

long du siècle, avec l’ouverture et surtout l’amélioration progressive des routes. La

départementale D213 , qui permet l’évitement complet des centre villes de Saint-

Saturnin, Saint-Amant Tallende et de Tallende, est l’exemple le plus accompli de ces

ouvertures du XX° siècle.