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PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016
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LE SITE DE SAINT-SATURNIN
LE CONTEXTE GEOGRAPHIQUE
En haut : Extrait de la carte géologique BRGM - Source Géoportail
En bas : le réseau hydrographique de la commune. Source : DREAL Auvergne - Cabinet Descoeur.
Les terrains aquifères
La coulée basaltique formant la Cheire constitue un aquifère remarquable captant une
part importante du débit des rivières Monne et Veyre. Ces eaux sont ensuite restituées
aux deux rivières via de très nombreuses sources et résurgences. Les Cheires sont donc,
de manière générale, des éléments importants de filtration et de stockage de l’eau.
La coulée basaltique du plateau de la Serre constitue également un aquifère, plus
modeste. L’eau est également restituée aux cours d’eau via des sources et résurgences,
temporaires ou permanentes.
Le promontoire et l’ancienne cité médiévale
Le promontoire basaltique sur lequel sont édifiés le château, l’église et l’ancienne cité
médiévale est totalement dépourvu d’eau, a contrario de la Cheire elle-même. Cela n’a
pas été sans conséquence au fil des siècles. Cette situation de stress hydrique - de même
que cette vulnérabilité défensive certaine - serait à l’origine de la construction vers
1500 du réservoir situé à proximité des jardins du château, chargé de l’alimentation
de plusieurs fontaines situées dans le bourg, qui ont toutes disparu aujourd’hui, à
l’exception de la fontaine Renaissance, contemporaine du réservoir.
Le Lac d’Espirat
Au lieu-dit du Lac d’Espirat, à proximité d’édifices agricoles, le ruisseau de Biona,
prenant sa source au pied du Mont Redon, a été bloqué par une coulée de lave des Puy
de la Vache et de Lassolas. En conséquence, un lac ou marécage s’est formé ; celui-ci
s’étant asséché suite à la construction de différents exutoires au nord de la coulée de
lave.