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PUY-DE-DÔME | SAINT-SATURNIN | A.V.A.P. | Diagnostic | Octobre 2016

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LE DIAGNOSTIC PATRIMONIAL

LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL

En haut, une des fontaines de Chadrat, bâtie en 1904.

En bas ; le réservoir du château, photographié vers 1900. Celui-ci était désaffecté depuis plusieurs siècles.

contrairement à la plus importante de la période classique, la source de Sazeirat, qui fut

captée et canalisée. Celle-ci est en effet aujourd’hui tarie. Elle alimenta les fontaines

de la commune durant plus de 350 ans, et notamment la fontaine Renaissance.

Fontaines et puits.

Les puits furent et sont toujours nombreux dans les faubourgs de Saint-Saturnin, le

socle aquifère constituant une source supposée inépuisable. Ils peuvent être privés ou

publics, à l’image de celui édifié sur la place du marché.

Du fait des difficultés liées à l’acheminement de l’eau sur des distances considérables,

l’éperon étant dépourvu d’eau, il existe un nombre réduit de fontaines dans le bourg

de Saint-Saturnin. La fontaine Renaissance, édifiée au début du XVI° siècle semble

en effet avoir été la seule fontaine de la ville haute durant plusieurs siècles. Bien

qu’en 1857 quatre fontaines supplémentaires sont construites dans le haut du bourg,

le tarissement progressif de la source de Sazeirat conduira la ville haute à manquer

constamment d’eau et en conséquence à chercher des alternatives. A la fin du XIX°

siècle sera finalement canalisée la source de Cladeyrat, distante de plusieurs kilomètres,

et de nombreuses fontaines supplémentaires seront alors construites dans l’ensemble

du bourg. Celles de Chadrat furent édifiées en 1904.

Fontaines et lavoirs furent supprimés à Saint-Saturnin dans les années 1960 quand les

réseaux d’adduction furent installés. Ils seront en revanche maintenus à Chadrat.

Le Réservoir.

Situé à proximité de la vallée de la Monne, qu’il domine, le réservoir est extérieur au

parc du château. Datant probablement du début du XVI° siècle, il est édifié sur un petit

promontoire basaltique.. La fonction de réservoir ne fait guère de doute car le bâtiment

est dépourvu d’ouvertures, et parce que les deux faces maçonnées qui constituent le

mur extérieur sont séparées par 50cm de terre glaise, matériau imperméable également

constitutif du sol de l’édifice. Celui-ci pourrait avoir été préalablement couvert. Le

réservoir est établi sur une voute, un espace libre étant présent entre le rocher et le sol

plan du réservoir lui même.

L’eau qu’il contenait était acheminée au château puis à la fontaine Renaissance, de là

elle s’écoulait dans un trop plein. Toutefois, aucune citerne n’a pu être identifiée au

château.

Le réservoir est abandonné et désaffecté au début du XVIII° siècle lors du déplacement

en aval du siphon qui l’alimentait.